The Big Shift est le podcast « des curieux de la transition ». J’y ai été conviée à présenter les avantages et les inconvénients du nucléaire pour la transition énergétique.
Étiquette : Nucléaire
L’IRSN versé dans l’ASN : le gouvernement contre la sûreté nucléaire
En décidant de dissoudre l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire au sein de l’Autorité de sûreté nucléaire, le gouvernement ignore de nombreuses mises en garde. De l’avis quasi-unanime, l’excellence de la sûreté nucléaire à la française s’appuyait justement sur la séparation entre l’expertise et la décision.
La décision est tombée comme un couperet le soir du 8 février, mais pas de nulle part : c’est dans le sillage d’un conseil de politique nucléaire à l’Elysée que le gouvernement a annoncé la suppression de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et le transfert de ses compétences techniques au gendarme du secteur, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Un communiqué de quelques lignes signé de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, scellait la disparition de cet institut créé en 2001. Explication avancée : la nécessité de «fluidifier les processus d’examen technique et de prise de décision de l’ASN pour répondre au volume croissant d’activités liées à la relance de la filière nucléaire». Ça a le mérite d’être clair. En réorganisant la sûreté nucléaire au profit d’une seule entité, l’exécutif n’a qu’une idée en tête : accélérer le chantier des nouveaux réacteurs EPR voulus par Emmanuel Macron. Car pour EDF, l’IRSN c’était surtout cet inspecteur intraitable qui débarque sans crier gare dans ses centrales nucléaires pour y pointer le moindre problème technique ou manquement à la sûreté. Avec pour conséquence régulière de longues et coûteuses mise à l’arrêt et travaux de réparation imposés par l’ASN.
Brutale pour les 1 700 salariés, ingénieurs, experts et techniciens de l’IRSN qui ne savent pas dans quelles conditions ils vont rejoindre l’ASN, la décision a fait d’autant plus de vagues […]
Nucléaire: douze réacteurs ont dépassé leurs maximales de température admises cet été
EDF a anticipé le changement climatique en préparant ses centrales à des canicules de grande ampleur. Mais les maximales de température ont été dépassées aux abords de plusieurs centrales cet été ainsi qu’en 2019, selon des informations obtenues par «Libération».
Construit bien avant que le changement climatique ne devienne un sujet, le parc nucléaire français y est aujourd’hui confronté de diverses manières. Cet été, avec la canicule, l’attention médiatique s’est surtout portée sur les rejets thermiques des centrales, qui ont parfois participé à mettre des cours d’eau en surchauffe. Mais la température de l’air extérieur est un enjeu tout aussi sérieux car elle peut faire monter le niveau du thermomètre à l’intérieur des bâtiments réacteurs et de leurs annexes cruciaux pour la sûreté (diesels de secours, piscine de refroidissement des combustibles usés…). Or, selon des informations recueillies par Libération, douze des cinquante-six réacteurs nucléaires d’EDF ont ainsi dépassé la température maximale de l’air extérieur, théoriquement admise pour leur exploitation. Les réacteurs concernés sont tous installés sur des centrales situées dans la moitié Nord du pays, peu habituées jusqu’ici à des températures extrêmes : Penly, Paluel (Seine-Maritime) et Gravelines (département du Nord). Explications.
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Comment les élus locaux préparent la relance du nucléaire
Les élus du territoire normand ont formé une union sacrée pour obtenir la construction de deux réacteurs. Un chantier aussi pharaonique comporte toutefois son lot de risques pour les collectivités concernées.
Depuis les annonces d’Emmanuel Macron, le 10 février, sur « la renaissance du nucléaire français », EDF a officiellement désigné Penly (450 hab.), en Seine-Maritime, pour accueillir la première paire de réacteurs de nouvelle génération. Pour les élus locaux, c’est une réelle victoire car le groupe avait explicitement fait de la mobilisation locale un critère prioritaire. « Il y aura des réacteurs sur les territoires qui en expriment l’envie et cette envie doit être une union sacrée, transpartisane et à toutes les mailles », expliquait, en début d’année, Antoine Ménager, directeur du débat public de l’entreprise, lors d’une conférence de la Société française d’énergie nucléaire.
Un chantier en plus et non à la place
Laissant leurs étiquettes au placard, les Normands n’ont pas lésiné sur les moyens pour séduire EDF, allant même jusqu’à s’inviter dans le bureau de son PDG, Jean-Bernard Lévy, un jour d’octobre. « On a fait une démonstration de force en allant au siège », se souvient Patrick Boulier, président (centre gauche) de la communauté d’agglomération de la région Dieppoise […]
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Construction de nouveaux EPR : l’angoisse de l’excellence perdue
Président en campagne, Emmanuel Macron a choisi de mettre la « renaissance du nucléaire français » au centre de son programme. La filière se réjouit, mais sera-t-elle à la hauteur ?
Le 10 février dernier, Emmanuel Macron annonçait « reprendre en main notre destin énergétique et industriel ». Dans le site industriel de Belfort, et à l’ombre d’une imposante turbine à vapeur, le président a déroulé sa feuille de route : construction de six EPR et ébauche de huit autres, mais aussi prolongation de toutes les centrales nucléaires possibles, sans oublier les petits réacteurs modulaires (SMR) dont le premier prototype est espéré d’ici à 2030. Bref, tous les curseurs nucléaires seront poussés à leur maximum.
Pour réussir, la filière devra revenir de loin
Certes, ce chantier colossal est suspendu au sort de l’élection présidentielle. Mais pour la filière, c’est comme si c’était fait. D’ailleurs, la feuille de route pour construire les six nouveaux EPR est dans les cartons d’EDF depuis plusieurs années. Le groupe est dans les starting-blocks pour couler le premier béton dès 2028 à Penly (Normandie).
« Nous avons déjà commencé les embauches côté ingénierie, illustre Alain Tranzer, délégué général à la Qualité Industrielle et aux Compétences Nucléaires chez EDF. Dans trois ans, nous aurons besoin des compétences liées au génie civil sur site : électriciens, chaudronniers, tuyauteurs, etc. En tout, la construction va représenter 30 000 emplois directs et indirects. L’exploitation des réacteurs représentera 10 000 emplois dont un tiers seront des emplois EDF. »
« Résolument optimiste » quant à la réussite du chantier, Alain Tranzer est mieux placé que quiconque pour savoir que la filière devra d’abord revenir de loin […]
Le gouvernement enfouit la question des déchets nucléaires
Avis de déchets. Jeudi, des parlementaires ont adopté leur rapport d’évaluation sur le Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs. Problème : ce plan n’est jamais paru de tout le quinquennat. Une « défaillance démocratique grave », pour les élu·es.
Chaque année, les 56 réacteurs nucléaires français génèrent environ 25 000 mètres cubes (m3) de déchets ultimes, ainsi que plusieurs milliers de tonnes de matières (censées être réutilisables) à la radioactivité variable (Vert). Dans son dernier inventaire, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) recensait ainsi plus de 1,7 million de m3 de déchets ultimes et près de 450 000 tonnes de matières radioactives sur le territoire français.
Afin de les gérer de façon durable et transparente, le gouvernement doit régulièrement mettre à jour sa stratégie, appelée Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR). Il la soumet ensuite à l’évaluation des député·es et sénateur·ices rassemblé·es au sein de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) pour en garantir le contrôle démocratique. Enfin, ça, c’est la théorie. Ou plutôt la loi.
Dans les faits, […]
Document – Déchets nucléaires : le gouvernement reporte la question des coûts
Contexte publie le projet de plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR) en préparation depuis plus de trois ans. Il prévoit de nombreuses études et scénarios, mais aucun montant n’est mentionné ou presque.
« Il aurait dû paraître en 2019, puis en 2020 et finalement, on aura passé un quinquennat entier sans PNGMDR », s’agaçait le 9 février dernier, la députée (sans étiquette) Émilie Cariou, lors d’une rencontre avec la presse. Avec son collègue sénateur Bruno Sido (LR), l’ex-Marcheuse est chargée depuis trois ans de faire l’évaluation parlementaire d’une feuille de route qui ne vient pas. « Or mon mandat n’est pas éternel », confiait-elle à Contexte.
Contexte s’est procuré une version du projet de ce cinquième PNGMDR. Contacté, le ministère de la Transition écologique souligne toutefois qu’il est encore « en cours de consolidation » après avoir été soumis à l’Autorité de sûreté nucléaire et à l’Autorité environnementale en fin […]
Document – Ce que disent les travaux de l’Ademe sur le mix électrique à l’horizon 2050
Contexte publie les scénarios électriques travaillés par l’Agence de la transition écologique dans le cadre de son chantier prospectif « Transitions 2050 ». Si les conclusions contredisent les annonces d’Emmanuel Macron sur le nucléaire, elles rejoignent majoritairement celles de RTE, défendent ses auteurs.
Plus de deux mois après la parution de son imposante étude prospective « Transitions 2050 », l’Ademe n’a toujours pas officialisé son dernier chapitre, celui consacré à l’électricité. Dès le mois d’octobre, Contexte en révélait les hypothèses de travail, indiquant que sa diffusion était reportée « sine die ». L’Agence de la transition écologique a ensuite annoncé sa parution en janvier et puis plus rien…
Le 11 février dernier, Mediapart a révélé les grandes lignes d’une version de travail très aboutie, que Contexte publie dans son intégralité. Selon nos confrères, le gouvernement aurait reporté sa parution pour ne pas contredire la communication présidentielle sur la relance du nucléaire, intervenue la veille à Belfort (relire notre article).
« C’est plus une nécessité d’approfondir l’exercice », rétorque une source à Contexte […]
[Info Contexte] Scénarios électriques : les hypothèses de l’Ademe bousculent le jeu
Alors que RTE dévoilera lundi 25 octobre le détail très attendu de ses scénarios électriques à l’horizon 2050, Contexte publie les hypothèses travaillées en parallèle par l’Agence de la transition écologique. La sobriété y est parfois très poussée, plus que chez RTE ou négaWatt. Le nouveau nucléaire, lui, l’est beaucoup moins.
Pendant que RTE travaillait, à la demande de l’exécutif, sur la planification des futurs électriques de la France (relire notre article), l’Ademe a lancé en 2019 son propre chantier « Prospectives, énergies, ressources 2050 ». Transversale, sa cartogropahie va « des sols au système électrique, en passant par l’industrie, les bâtiments ou encore la mobilité », et comprend même « une évaluation des ressources (matières, biomasse, sol notamment) », comme l’explique l’Agence de la Transition écologique sur son site internet.
L’ensemble de ses travaux devraient être publiés le 15 novembre prochain, à l’exception notable du volet électricité, reporté sine die, selon les informations obtenues par Contexte.
Est-ce parce que la version de travail, que Contexte publie, offre une vision différente de celle de RTE sur des points sensibles tels que le niveau de consommation et la place du nouveau nucléaire ?
Ce n’est en tout cas pas la première fois que l’agence bouscule la doxa gouvernementale. La…
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Nucléaire : avis de déchets
Fissile à dire… L’industrie nucléaire française s’était promis de recycler son combustible à l’infini. Mais le rêve s’est brisé et c’est une montagne de problèmes qui ressurgit alors que le prochain plan de gestion des déchets est attendu à la rentrée.
Vantée pour son caractère décarboné, l’énergie nucléaire souffre d’un défaut particulièrement encombrant : ses déchets. A fin 2019, l’inventaire officiel en recensait 1,7 million de mètres cubes, à la radioactivité variable. Ces produits dits « ultimes » sont ou seront accueillis dans différentes poubelles : les plus dangereux, par exemple, seront ensevelis dans Cigéo, à Bure (Meuse). Mais ces quantités, déjà impressionnantes, ne représentent en fait que 4% des volumes générés par l’industrie électronucléaire. Le reste – 96%, donc ! – est classé comme de la « matière » car une utilisation ultérieure est prévue. Ou plutôt l’était. Car à l’été 2019, le gouvernement a abandonné très discrètement Astrid, le dernier prototype de réacteur censé fermer le cycle du nucléaire, c’est-à-dire réutiliser des matières comme combustible neuf. Après 70 ans de recherches, le rêve d’un nucléaire propre s’est donc envolé. Et 350 000 tonnes de matières accumulées se retrouvent sans emploi ou presque.
Leur classement en « déchet » est un choix lourd de conséquences puisqu’il ne s’agira plus de les entreposer mais bien de les immobiliser dans des sites spéciaux, moyennant une charge financière conséquente. Selon…
Déchets nucléaires : l’encombrant dilemme du gouvernement
Comment gérer 350 000 tonnes de matières radioactives sans fragiliser la santé financière – déjà chancelante – d’EDF et de la filière ? Une équation à plusieurs milliards d’euros que l’exécutif devra résoudre dans le prochain plan national de gestion.
L’été s’annonce studieux pour les services du ministère de la Transition écologique chargés de rédiger le 5ᵉ plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR). Le gouvernement s’est en effet engagé à le présenter avant la fin de l’année 2021 pour couvrir la période 2021 – 2025.
Or l’articulation promise « avec les grandes orientations de politique énergétique » promet d’être particulièrement délicate à assurer.
Non seulement parce que la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) a entériné la fermeture d’au moins 14 réacteurs d’ici à 2035, ce qui doit conduire à anticiper une importante quantité de nouveaux déchets.
Mais aussi – et surtout – parce qu’elle a confirmé la disparition d’Astrid de la stratégie nucléaire française. Or ce prototype de réacteur de quatrième génération, censé utiliser des matières radioactives comme combustible, incarnait le dernier espoir de revaloriser plus de 350 000 tonnes accumulées et désormais sans emploi ou presque […]
La France et l’éolien en mer : tu veux ou tu veux pas ?
L’éolien en mer est promis à une croissance exponentielle en Europe, mais le doute subsiste en France où le gouvernement continue d’adresser à la filière des signaux contradictoires.
En 2021, l’éolien en mer fête ses trente ans ! Et c’est peu dire que du vent a soufflé depuis l’inauguration du projet danois de Vindeby à l’automne 91. Elles étaient 11 machines de 450 MW chacune, on en compte désormais plus de 5 400 rien qu’en Europe, pour une puissance globale de 25 GW. Maintenant que la filière a fait ses preuves, plusieurs pays n’hésitent pas à en faire le pilier de leur politique climatique et à rehausser les ambitions. C’est notamment le cas du Royaume-Uni qui a décidé en octobre 2020 d’augmenter son objectif 2030 pour passer à 40 GW plutôt que 30, soit un quadruplement du parc actuel en dix ans ! En Allemagne (7,7 GW installés), les objectifs ont été revus à l’été 2020 pour passer de 15 à 20 GW en 2030 et 40 GW en 2040. Et l’Union européenne fait encore mieux avec un objectif, dévoilé en novembre 2020, de passer de 12 GW à 300 en 2050, soit une multiplication par 25 !
Ce qui se dit et ce qui se fait
Fin janvier 2021, lors du Comité interministériel de la mer (Cimer), la France a indiqué qu’elle prendrait sa part, à hauteur de 49 à 57 GW, soit 15% de l’objectif européen. Selon la ministre de la mer, Annick Girardin, 25% de l’électricité française pourrait même être produite en mer à cette date. Mais malgré ces déclarations dithyrambiques, la situation hexagonale est plus compliquée que ça. D’abord parce que […]
>> Lire la suite dans le Journal de l’éolien n°42 (avril-mai-juin 2021)
Nucléaire : la Cour des comptes révise à la hausse la facture réelle de l’EPR
L’institution a réévalué de 12 à 19 milliards le coût du réacteur construit à Flamanville. Devant l’ampleur des dérapages financiers et calendaires, les magistrats invitent EDF et le gouvernement à plus de sérieux sur les modalités de lancement de cette nouvelle génération.
Il y a dix jours à peine, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire appelait à ne pas «fragiliser nos atouts stratégiques, dont le nucléaire». Raté ! Un rapport de la Cour des comptes sur la filière EPR montre de manière stricte et clinique que le fiasco de ce réacteur de nouvelle génération dure depuis déjà trente ans. Et puisque la Cour des comptes, c’est d’abord le pouvoir des chiffres, elle commence par réviser fortement à la hausse le véritable coût du projet français de Flamanville […]
La crise sanitaire a fragilisé la résilience du nucléaire français
L’épidémie et ses conséquences ont perturbé les chantiers de maintenance et de rechargement du combustible dans les centrales nucléaires. Seule la moitié du parc est actuellement disponible et l’approvisionnement l’hiver prochain reste un sujet critique.
Activité «essentielle» au pays à qui elle fournit toujours plus de 70% de son électricité, la filière nucléaire a elle aussi subi les effets de la pandémie avec des conséquences qui pourraient se révéler aussi concrètes que la panne de courant. Avec l’instauration du confinement, le manque de masques et les difficultés à respecter les gestes barrières ont fait s’éterniser les chantiers sur quelque 21 réacteurs nucléaires, aujourd’hui toujours en rade. Conséquence : EDF a annoncé dès mi-avril une baisse historique de 20% de sa production nucléaire pour 2020, à 300 térawattheures (contre 375 à 390 térawattheures prévus).
Mais pour éviter d’aggraver la situation, il a surtout fallu revoir tout le planning des arrêts, y compris ceux relevant du «grand carénage» (gros travaux de remise à niveau destinés à prolonger la durée de vie des centrales nucléaires). L’idée étant d’organiser une moindre disponibilité du parc cet été afin de maximiser la production quand il fera froid […]
Chauffage électrique : nouveau casse en vue pour le « gang des grille-pain »
En pleine préparation de la réglementation environnementale 2020 du bâtiment, l’administration a transmis une « note de cadrage » aux acteurs du secteur. Des considérations apparemment techniques créent l’avantage aux solutions électriques (peu efficaces) par rapport aux autres sources d’énergie pour chauffer les futurs bâtiments.
L’élaboration de la future réglementation environnementale 2020 du bâtiment réactive l’éternel bras de fer entre partisans du chauffage au gaz et défenseurs de l’électrique, caricaturés par les premiers sous l’appellation de « gang des grille-pain ».
Dans une « note de cadrage » communiquée aux acteurs du secteur avant une réunion, le 11 avril, la DGEC aborde la révision du coefficient énergétique de l’électricité ainsi que la méthode de calcul des émissions de carbone induites. Deux sujets aussi indigestes que cruciaux […]
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Après Fukushima, l’Allemagne peine à sortir de l’atome
L’abandon accéléré de l’atome, décidé par la chancelière Angela Merkel au lendemain de la catastrophe nucléaire de Fukushima, fut une décision historique pour l’Allemagne. Mais l’histoire, justement, ne s’arrête pas là et le pays est loin d’en avoir fini avec les interminables chroniques des scandales environnementaux et financiers. La France peut-elle en tirer des leçons ?
Vendredi 11 mars 2011 marque le début du deuxième désastre nucléaire de l’histoire.
À Fukushima, au Japon, la centrale de Daiichi est hors de contrôle depuis qu’elle a
été endommagée par un séisme de magnitude 9 suivi d’un tsunami. Le bilan humain et environnemental est désastreux, l’onde de choc est mondiale. En Allemagne, c’est le déclic […]
>> Retrouvez l’intégralité de l’article dans le Nexus n°112 (septembre/octobre 2017)


