Chaleur renouvelable : à quand le big bang ?

La production de chaleur, largement perfusée aux énergies fossiles, est un point noir dans le bilan climatique français. Mais la conjoncture est plus que jamais favorable à sa décarbonation, également synonyme de relocalisation.

La production de chaleur – 669 térawattheures en 2020 – représente à elle seule 46 % de nos besoins énergétiques et est carbonée à près de 77 %. Le gaz, le pétrole et le charbon qui représentent encore 60% de la production de chaleur sont importés, moyennant une facture de plus de 15 milliards d’euros (avant crise) que les turbulences liées à la crise sanitaire ne viennent chambouler les cours. La décarbonation du secteur est donc un levier déterminant pour aller vers la neutralité carbone mais aussi pour reconquérir un peu d’indépendance énergétique tout en stimulant l’économie nationale. De fait, les gisements de chaleur renouvelable et de récupération (EnR&R) sont nombreux et correctement répartis sur le territoire.

Rien que pour la chaleur fatale dégagée par l’incinération de déchets, les process industriels ou encore les data center, l’Ademe a estimé le gisement à 118 térawattheures annuels en 2017. Dans son panorama […]

>> Lire la suite dans Le Journal des Énergies Renouvelables n°258 (janv-mars 2022)

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Eolien en mer : l’industrie européenne est-elle délocalisable ?

Né en Europe, l’éolien en mer y est encore largement ancré. Mais la mondialisation du secteur expose l’industrie européenne à une nouvelle concurrence.

Berceau de l’éolien en mer il y a trente ans, l’Europe reste encore aujourd’hui son principal terrain de jeu. Avec 5 400 machines en service, le parc européen représente 70 % de la capacité mondiale, soit 25 GW sur 34. En toute logique, c’est aussi là qu’une chaîne industrielle pionnière s’est développée. Un écosystème complet rayonne désormais depuis le pourtour de la mer du Nord et concentre plus de 110 000 emplois directs et indirects sur les 300 000 recensés dans le monde par le cabinet Rystad Energy. Dans ce secteur où la souveraineté industrielle de l’Europe est quasi totale, on estime ainsi que 93 % de la capacité installée a été fabriquée localement. Capitalisant sur cette réussite industrielle et économique – les prix moyens ont chuté de moitié en dix ans –, l’Union européenne a décidé en novembre 2020 de mettre l’éolien en mer au coeur de sa transition énergétique. De 12 GW actuellement (sans compter les 10 GW du Royaume-Uni, Brexit oblige), la Commission européenne prévoit ainsi d’atteindre 60 GW en 2030 et 300 en 2050, soit une multiplication par 25 ! À cet horizon, l’éolien pourrait ainsi répondre à 30 % de la demande en électricité.

La chaîne de fabrication se mondialise

Mais l’éolien en mer est aussi attendu ailleurs, en Asie notamment. Au cours de l’année 2020, près d’une éolienne offshore sur deux a été installée en Chine et l’Agence internationale de l’énergie prévoit que l’Europe ne représentera plus que 40 % de la puissance installée mondiale en 2040. Or, lorsqu’une industrie se mondialise, la chaîne de fabrication aussi. Dans de nombreux autres secteurs, l’ouverture à la concurrence internationale a été […]

>> Lire la suite dans le Journal de l’éolien n°43 (juillet-septembre 2021)

La France et l’éolien en mer : tu veux ou tu veux pas ?

L’éolien en mer est promis à une croissance exponentielle en Europe, mais le doute subsiste en France où le gouvernement continue d’adresser à la filière des signaux contradictoires.

En 2021, l’éolien en mer fête ses trente ans ! Et c’est peu dire que du vent a soufflé depuis l’inauguration du projet danois de Vindeby à l’automne 91. Elles étaient 11 machines de 450 MW chacune, on en compte désormais plus de 5 400 rien qu’en Europe, pour une puissance globale de 25 GW. Maintenant que la filière a fait ses preuves, plusieurs pays n’hésitent pas à en faire le pilier de leur politique climatique et à rehausser les ambitions. C’est notamment le cas du Royaume-Uni qui a décidé en octobre 2020 d’augmenter son objectif 2030 pour passer à 40 GW plutôt que 30, soit un quadruplement du parc actuel en dix ans ! En Allemagne (7,7 GW installés), les objectifs ont été revus à l’été 2020 pour passer de 15 à 20 GW en 2030 et 40 GW en 2040. Et l’Union européenne fait encore mieux avec un objectif, dévoilé en novembre 2020, de passer de 12 GW à 300 en 2050, soit une multiplication par 25 !

Ce qui se dit et ce qui se fait

Fin janvier 2021, lors du Comité interministériel de la mer (Cimer), la France a indiqué qu’elle prendrait sa part, à hauteur de 49 à 57 GW, soit 15% de l’objectif européen. Selon la ministre de la mer, Annick Girardin, 25% de l’électricité française pourrait même être produite en mer à cette date. Mais malgré ces déclarations dithyrambiques, la situation hexagonale est plus compliquée que ça. D’abord parce que […]

>> Lire la suite dans le Journal de l’éolien n°42 (avril-mai-juin 2021)

L’éolien prend la mer

Huit ans après l’attribution des premiers projets, l’éolien en mer entre enfin dans sa phase industrielle. Parallèlement, la publication de la programmation pluriannuelle de l’énergie et l’organisation de débats publics tracent la voie pour de nouveaux projets.

On entre dans une nouvelle ère », se réjouit Matthieu Monnier, en charge des dossiers éolien en mer à France Énergie Éolienne (FEE). Lui qui a chroniqué les années de marasme administratif peut désormais commenter l’avancée des projets. L’heure est aux pelleteuses, aux premières pierres et aux créations d’emplois. « Les quatre projets alloués en 2012 sont, logiquement, les plus avancés. Mais en tout, ce sont onze parcs éoliens en mer qui sont programmés pour entrer en service entre 2022 et 2027 », rappelle-t-il. « Ils représentent une puissance cumulée de plus de 3,6 GW ».

Raccordements en cours

Les premiers travaux sur site ont commencé il y a onze mois, à Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, pour le raccordement […]


>> Lire la suite dans le Journal de l’Eolien (septembre-octobre 2020)

Éolien en mer : l’après Dunkerque

L’attribution du dernier appel d’offres au prix record de 44€/MWh marque un tournant pour l’éolien en mer tricolore. La filière a gagné son pari – celui de la compétitivité – et attend désormais de voir son avenir déverrouillé.

Le 14 juin dernier, l’ex-ministre de la Transition écologique et solidaire était à Saint-Nazaire pour une journée sur le thème de l’éolien en mer. Le même jour, François de Rugy a ainsi lancé le premier parc tricolore au large de Saint-Nazaire (attribué en avril 2012) et dévoilé le nom du lauréat de l’appel d’offres de Dunkerque. La comparaison entre les deux projets permet de constater le chemin parcouru depuis la première compétition. En effet, si EDF est lauréat dans les deux cas, la ressemblance s’arrête là.

Un projet neutre pour les finances publiques

A Dunkerque, quelque 45 turbines de 12 à 13 MW chacune (600 MW en tout) produiront 2,3 TWh/an d’électricité à partir de 2026, à un tarif tellement bas que le gouvernement pourrait bien se voir reverser de l’argent alors qu’il avait prévu une enveloppe de 2 milliards d’euros de subventions. En effet, le mécanisme de complément de rémunération prévoit que lorsque le prix de marché sera supérieur à 44€/MWh, c’est l’État qui récupérera la différence. EDF prévoit ainsi de lui reverser 1,5 milliard d’euros en 20 ans. Moins optimiste, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) estime que le projet pourrait, au pire, coûter 540 M€ et au mieux rapporter 266 M€. En comparaison, le projet de Saint-Nazaire (68 éoliennes de 7 MW) bénéficiera, à partir de 2022, d’un tarif d’achat de 143,6 €/MWh, représentant quelque 3,5 milliards d’euros de subventions sur 20 ans. […]

>> Lire la suite dans le Journal de l’éolien n°35 (Juillet-Septembre 2019)

Solaire à installer soi-même : un bon plan ?

Avec l’apparition du solaire en kit, les bricoleurs du dimanche peuvent se mettre à l’autoconsommation photovoltaïque à partir de quelques centaines d’euros. Mais quoique beaucoup plus économique, se passer d’un installateur professionnel n’est pas non plus sans risques.

En novembre dernier, le groupe Oscaro.com « n°1 des pièces auto sur internet », lançait son nouveau portail Oscaro-power, dédié à l’achat de systèmes solaires en ligne. Une petite révolution. L’offre d’Oscaro n’est ni la première ni la seule en France, puisque des pionniers comme Alma Solar ou des spécialistes comme EDF ENR proposent aussi des kits à installer soi-même.

Le solaire comme commodité

Mais justement : n’étant ni pionnier, ni spécialiste, Oscaro fait sortir définitivement le solaire photovoltaïque du cercle des initiés pour le faire entrer dans le monde des commodités, au même titre que les pièces auto. « La technicité d’une installation photovoltaïque n’est pas […]

>> Lire l’article dans le Hors-Série Autoconsommation (premium)

Éolien en mer : les pionniers français n’ont pas fini d’essuyer les plâtres

L’éolien en mer est encore soumis à un développement erratique et bridé en France, même si le troisième appel d’offres, à Dunkerque, confirme d’évidents progrès.

Il ne reste plus que quelques semaines avant de connaître les résultats du troisième appel d’offres éolien en mer à Dunkerque. Plus de deux ans après le lancement de la procédure et cinq ans après l’attribution des derniers projets français (au Tréport et à Noirmoutier), la filière joue gros : « Dunkerque doit matérialiser la compétivité de l’éolien en mer français », explique Matthieu Monnier, responsable du Pôle Industrie, Offshore chez France Energie Eolienne. A priori, c’est bien parti puisque « Dunkerque sera peut-être le premier projet offshore sans subventions en France », selon le ministre de la Transition énergétique et solidaire, François de Rugy. La Commission de régulation de l’énergie a les offres en main depuis le 15 mars dernier et devrait transmettre son avis au ministère début mai : « tout le monde va être surpris par le prix », prédit Jean-François Carenco, son président.

Dunkerque sur de bons rails

Outre des progrès industriels évidents, la chute des prix est également à mettre sur le compte de […]

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>> Lire l’intégralité de l’article dans le Journal de l’Éolien (Avril-mai-juin 2019)

Formation et transitions : le grand chantier

La transition énergétique appelle une profonde mutation de l’emploi et de la formation dans de nombreux secteurs. En 2019, le gouvernement a promis de s’atteler à ce vaste chantier, entre défis et opportunités.

Économiser l’énergie et développer les renouvelables : l’enjeu n’est pas que climatique, il est aussi économique et social. A l’heure ou l’emploi est plus souvent « menacé » que « florissant », la croissance plutôt « en berne » qu’exponentielle, la transition vers un modèle énergétique soutenable apparaît comme un rare vecteur d’optimisme. Selon l’Ademe, les emplois de la transition énergétique ont déjà enregistré une croissance de 39% en 10 ans, pour atteindre quelque 300 000 ETP (équivalent temps pleins) dans l’Hexagone et une multitudes d’autres études démontrent l’intérêt socio-économique de changer de paradigme énergétique pour demain. Un exemple parlant : un investissement d’un million d’euros permettrait de créer 19 emplois dans l’efficacité énergétique ou 14 emplois dans les renouvelables, contre seulement 5 dans le charbon ou le nucléaire, selon le Centre international de recherche sur l’environnement et le développement.

Pour autant, la création – d’emplois, de compétences, de richesses… – sera également destructrice et il est donc impératif de s’y préparer. C’est en ce sens que le […]

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>> Lire l’intégralité de l’article dans le guide des formations aux énergies renouvelables 2019-2020

Hors-série spécial électricité verte

Hors-série de 34 pages consacré à l’électricité verte

ÉLECTRICITÉ : LE VERT DU FAUX
Un écogeste en quelques clics ? Changer de fournisseur d’électricité ! Une vingtaine d’acteurs sont déjà prêts à nous faire sauter le pas, avec des offres « 100% vertes » et souvent pas chères. Mais à force de vert, on n’y voit plus si clair. Qu’y a-t-il vraiment derrière la prise ?

METTEZ-VOUS AU COURANT ! 5 QUESTIONS POUR TOUT COMPRENDRE
-Qui y a-t-il derrière ma prise ?
-Qu’est ce que l’électricité verte ?
-A quoi servent les garanties d’origines ?
-Les garanties d’origines financent-elles les énergies renouvelables ?
-Que fait mon fournisseur pour la transition énergétique ?

« LES GO AURONT BIENTÔT UNE INFLUENCE SUR LE DÉVELOPPEMENT DES ENR »
Dans un futur proche, les garanties d’origine ne serviront plus seulement à prouver la production d’énergie renouvelable en Europe mais à l’encourager, assure Dirk Van Evercooren, président de l’association des organismes émetteurs.

ILEK : ÉLECTRICITÉ EN CIRCUIT COURT
Le circuit court est à la mode. Ça vaut aussi pour les électrons ! Sur sa plateforme internet, Ilek met en relation les producteurs d’énergie verte avec les consommateurs alentours. Vue comme ça, la transition énergétique devient tout de suite beaucoup plus concrète.

ENERCOOP : FOURNISSEUR MILITANT
Le doyen des fournisseurs d’électricité verte continue de montrer la voie vers un modèle énergétique exemplaire, par et pour les citoyens.

PLANÈTE OUI : NOUVEAU DÉPART
Victime d’un accident de parcours en 2016, le pionnier de la fourniture d’électricité a failli disparaître à l’aube de ses 10 ans. Il renaît aujourd’hui sous la houlette de nouveaux repreneurs et multiplie les offres innovantes.

CNR : LE PRODUCTEUR QUI VEUT SORTIR DU CADRE
Producteur d’énergie renouvelable depuis près d’un siècle, la Compagnie Nationale du Rhône maîtrise toutes les ficelles du marché de gros. Mais alors que l’électricité verte devient de plus en plus prisée des consommateurs finaux, elle réfléchit à se distinguer aussi sur le marché de détail.

DEMAIN, QUEL MARCHÉ DE ÉLECTRICITÉ ?
Les effets conjugués de la transition énergétique et des progrès du digital bouleversent le monde de l’énergie. Trois experts de PwC ont analysé les principales tendances à observer.

PRÉSENTATION DES OFFRES D’ÉLECTRICITÉ VERTE

 

 

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Eolien : Vergnet ressuscité ?

Après avoir frôlé la disparition, le pionnier de l’éolien tricolore est revenu dans le vert en 2018. Son nouveau pilote, l’ex banquier Patrick Werner, défend sa stratégie.

Le 11 mars dernier, Vergnet publiait ses résultats annuels pour 2018. Les premiers depuis son sauvetage à la barre du tribunal de commerce d’Orléans. Les premiers dans le vert aussi, après trois années de déficits. Entre 2017 et 2018, l’entreprise est ainsi passé d’une perte de 4,6 millions d’euros à un bénéfice de 0,6 million d’euros, tandis que le chiffre d’affaires s’est maintenu à 19,2 millions d’euros. Pour Patrick Werner, le nouveau président du directoire de Vergnet, c’est la preuve que « Vergnet est redressé ». Pourtant l’entreprise revient de loin et même son « sauvetage » ne fait toujours pas l’unanimité.

Repreneur contesté

En effet, suite au placement en redressement judiciaire de Vergnet, le 30 août 2017, un autre candidat au rachat avait emporté l’adhésion des salariés (représentés par le comité d’entreprise) et d’une partie de la presse. Le développeur de projets renouvelables Global Ecopower (GEP) proposait pourtant de supprimer la moitié de l’effectif (de 130 collaborateurs) mais son offre était jugé « plus réaliste ». En face, le consortium emmené par Patrick Werner ne présentait aucune composante industrielle. Malgré un parcours brillant dans la finance, l’ex-banquier, « père » de la Banque Postale reconverti en gestionnaire de patrimoine, n’a pas d’expérience dans l’énergie. Mais le principal point noir de l’offre résidait surtout dans la participation au projet de la société Krief
Group, fondée par Louis Petiet. Cet homme d’affaires « repreneur en série » est associé à la faillite de plusieurs sociétés telles que la chaîne de magasins Soho, le géant du textile DMC ou encore le fabricant de véhicules électriques Heuliez. Dans la reprise de la société Isotherma, il a même été condamné pour escroquerie en 2015. Le mode opératoire est souvent le même, explique le journaliste Cyprien Boganda dans son livre « Le business des faillites » : Louis Petiet « promet la lune » à la barre du tribunal mais « dans l’immense majorité des cas, l’argent n’arrive pas »…
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>> Lire l’intégralité de l’article dans le Journal des énergies renouvelables n° 247 (avril/mai/juin 2019)

Autoconsommation : la directive européenne rebat les cartes

La nouvelle directive européenne sur les énergies renouvelables prône le soutien à l’autoconsommation photovoltaïque, en particulier via l’exonération de taxes et de redevances. La fiscalité française est-elle condamnée à changer ?

Malgré un discours politique officiellement favorable à l’autoconsommation, la fiscalité française tue en réalité de nombreux projets dans l’œuf. D’une part, l’exonération de TICFE (taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité) bénéficie uniquement aux projets où consommateur et producteur sont la même personne (morale). A moins de procéder à de savantes acrobaties juridiques, les autres configurations telles que le tiers-financement se retrouvent donc …

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>> Lire la suite dans le Journal du Photovoltaïque n°29 (novembre-décembre 2018)

Agriculture et solaire : l’agrivoltaïsme creuse un nouveau sillon

Depuis déjà une décennie, l’agrivoltaïsme vise une véritable synergie de fonctionnement entre la production agricole et photovoltaïque mais réconcilier ces deux sciences complexes nécessite plus d’innovation qu’il y paraît.

En France, les exploitations agricoles accueillent déjà quelque 13% du parc photovoltaïque, soit plus de plus de 15 000 installations participant à la transition énergétique en cours. Dans le cas des hangars, la cohabitation entre agriculture et production d’énergie paraît relativement simple. En revanche, les choses se compliquent quand le sol nourricier est en jeu. Sur ce point, la définition de l’agrivoltaïsme, telle que fixée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) est assez claire : « Les installations agrivoltaïques permettent de coupler une production photovoltaïque secondaire à une production agricole principale en permettant une synergie de fonctionnement démontrable ».

Les serres PV : 80% d’échec

Cette mise au point, apparue en octobre 2017 dans le cahier des charges de l’appel d’offres pluriannuel « solaire innovant » est censée parer aux errements constatés dans les années 2010 avec le développement des premières serres photovoltaïques. Sur le papier…

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>> Lire la suite dans le Journal du photovoltaïque n°29 (novembre-décembre 2018)

Solaire et économie circulaire : work in progress

La première usine exclusivement dédiée au recyclage des panneaux solaires est entrée en activité à Rousset, dans le sud de la France. Avant que les volumes n’explosent, la filière travaille à devenir de plus en plus circulaire.

Brisés, brûlés, déformés ou simplement défectueux… les 600 tonnes de panneaux solaires hors d’usage qui attendent depuis quelques mois sur le site de Triade Electronique (groupe Véolia) à Rousset offrent un bien triste spectacle. Fort heureusement, il y a une vie après leur fin de vie. Et elle commence dans l’entrepôt d’à côté […]

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>> Lire l’intégralité de l’article dans le Journal du Photovoltaïque n°27 (juillet/août 2018)

Projets éolien en mer : à qui profitent les économies ?

Après plusieurs mois d’une négociation sur le fil, les lauréats des six premiers projets d’éolien en mer ont concédé cet été une baisse de 40% des subventions publiques. Qu’ont-ils négocié précisément et quelles conséquences cela aura-t-il sur l’économie des projets ?

Le 20 juin dernier, le président de la République profitait d’un déplacement en Bretagne pour officialiser une double bonne nouvelle : la poursuite des six premiers projets d’éolien en mer, en échange d’une réduction substantielle du soutien public, estimée à 15 milliards d’euros par l’Elysée. Pour la filière, qui craignait une annulation pure et simple des projets, c’est un vrai soulagement. Et pour Emmanuel Macron, une opération de communication réussie.

« Âpres négociations »

Avant d’arriver à cet accord, il aura quand même fallu […]

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>> Lire l’intégralité de l’article dans le Journal de l’Éolien n°30 (juillet/août/septembre 2018)

Dossier : les EMR vont-elles faire pschitt ?

FORCES ET FAIBLESSES DE LA FILIÈRE EMR
Initié il y a deux ans par le Cluster Maritime Français, l’Observatoire des énergies de la mer livre un panorama complet de la chaîne de valeur dans les énergies marines renouvelables. La seconde édition, parue en juin 2018, révèle des évolutions contrastées selon les filières. Coauteur du rapport, Christophe Clergeau préfère pointer les forces de la filière plutôt que les signes de faiblesses.

HYDROLIEN : SUR QUEL PIED DANSER ?
Tout en confirmant le lancement d’appels d’offres commerciaux dédiés à l’hydrolien marin, le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a exprimé de sérieux doutes sur la compétitivité de la filière. Un coup de pression qui a fait réagir les acteurs.

NAVAL ENERGIES : LA TÊTE DE PROUE DES EMR PREND L’EAU
Depuis une décennie, Naval Group (ex-DCNS) est fer de lance dans les énergies marines renouvelables. Au moment de monter en puissance, le porte-étendard de la filière tricolore multiplie les déconvenues. Au point de renoncer ?

HOULOMOTEUR : STRATÉGIES COMPARÉES
Au regard de l’éolien en mer ou même de l’hydrolien, l’énergie houlomotrice n’est encore qu’expectatives et foisonnements : pas moins de 150 technologies sont répertoriées mais peu d’entre elles ont dépassé la phase pilote. Quant à prédire de quoi sera fait demain… Aperçu avec deux tête d’affiche du houlomoteur français.

 

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>> Retrouvez le dossier de 10 pages dans le Journal des Energies Renouvelables n°243 (juin/juillet/août 2018)

Éolien flottant : une filière en tension

Deux ans après l’attribution des premiers projets de démonstrateurs d’éolien flottant, une bêta-filière se dessine aujourd’hui en vue de leur mise à l’eau, prévue à l’horizon 2020-2021. Mais pour transformer l’essai, les acteurs ont besoin de la concrétisation des promesses gouvernementales.

À mi-chemin entre l’attribution des premiers démonstrateurs d’éolien flottant et leur mise à l’eau, les porteurs de projets ont encore de nombreux jalons à franchir avant de pouvoir arrêter leur décision finale d’investissement. Au mois de mai dernier, […]

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>> Lire l’intégralité de l’article dans le Journal de l’Eolien n°29 (avril/mai/juin 2018)

Dossier offshore : la France à l’heure des choix

Depuis 2016, l’éolien offshore européen est en pleine accélération, porté par une course au gigantisme et une importante baisse des prix. Après avoir installé 1,5 GW en 2016, le marché affichait déjà 1,3 GW supplémentaire sur les six premiers mois de 2017, portant la capacité totale installée en Europe à 14 GW. Dans une étude prospective publiée fin septembre 2017, l’association européenne Wind Europe prévoit en outre l’installation de 3,1 GW supplémentaires en moyenne chaque année, jusqu’en 2020. Sans surprise, les pays qui sont leaders aujourd’hui le seront encore demain. Wind Europe prévoit ainsi que 42 % des nouvelles capacités seront installées au Royaume-Uni (5,2 GW) et 30 % en
Allemagne (3,5 GW). Ces deux pays étant suivis, de loin, par la Belgique, les Pays-Bas et le Danemark. À cette date, l’Hexagone n’aura encore installé aucun parc éolien en mer malgré le lancement d’appels d’offres dès 2012.

« NOUS ATTENDONS DES BAISSES DE PRIX SIGNIFICATIVES »
Suite au lancement des premiers appels d’offres d’éolien en mer, le Gouvernement s’est engagé dans une démarche de sécurisation et de simplification des procédures. Le JDE a fait le point avec Olivier David, sous-directeur du système électrique et des énergies
renouvelables à la DGEC.

DES PROJETS À TOUT PRIX ?
En France, les premiers appels d’offres éoliens en mer datent d’une époque
révolue où la filière était immature et les technologies coûteuses. Aujourd’hui
ralentis par les recours, les premiers projets alloués paraissent obsolètes et hors
de prix […]

CONCERTATION : L’ETAT REPREND LES RÊNES
Le lancement d’appels d’offres sans planification préalable a escamoté le
processus de concertation autour des premiers projets d’éolien en mer. Après
avoir laissé le travail de co-construction en local au bon vouloir de développeurs
privés, l’État veut reprendre la main à travers une réforme en plusieurs volets.

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>> Retrouvez le dossier de 16 pages dans le Journal de l’Éolien n°27 (Novembre/décembre 2017)