Les élus du territoire normand ont formé une union sacrée pour obtenir la construction de deux réacteurs. Un chantier aussi pharaonique comporte toutefois son lot de risques pour les collectivités concernées.
Depuis les annonces d’Emmanuel Macron, le 10 février, sur « la renaissance du nucléaire français », EDF a officiellement désigné Penly (450 hab.), en Seine-Maritime, pour accueillir la première paire de réacteurs de nouvelle génération. Pour les élus locaux, c’est une réelle victoire car le groupe avait explicitement fait de la mobilisation locale un critère prioritaire. « Il y aura des réacteurs sur les territoires qui en expriment l’envie et cette envie doit être une union sacrée, transpartisane et à toutes les mailles », expliquait, en début d’année, Antoine Ménager, directeur du débat public de l’entreprise, lors d’une conférence de la Société française d’énergie nucléaire.
Un chantier en plus et non à la place
Laissant leurs étiquettes au placard, les Normands n’ont pas lésiné sur les moyens pour séduire EDF, allant même jusqu’à s’inviter dans le bureau de son PDG, Jean-Bernard Lévy, un jour d’octobre. « On a fait une démonstration de force en allant au siège », se souvient Patrick Boulier, président (centre gauche) de la communauté d’agglomération de la région Dieppoise […]
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