Document – Déchets nucléaires : le gouvernement reporte la question des coûts

Contexte publie le projet de plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR) en préparation depuis plus de trois ans. Il prévoit de nombreuses études et scénarios, mais aucun montant n’est mentionné ou presque.

« Il aurait dû paraître en 2019, puis en 2020 et finalement, on aura passé un quinquennat entier sans PNGMDR », s’agaçait le 9 février dernier, la députée (sans étiquette) Émilie Cariou, lors d’une rencontre avec la presse. Avec son collègue sénateur Bruno Sido (LR), l’ex-Marcheuse est chargée depuis trois ans de faire l’évaluation parlementaire d’une feuille de route qui ne vient pas. « Or mon mandat n’est pas éternel », confiait-elle à Contexte.

Contexte s’est procuré une version du projet de ce cinquième PNGMDR. Contacté, le ministère de la Transition écologique souligne toutefois qu’il est encore « en cours de consolidation » après avoir été soumis à l’Autorité de sûreté nucléaire et à l’Autorité environnementale en fin […]


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Document – Ce que disent les travaux de l’Ademe sur le mix électrique à l’horizon 2050

Contexte publie les scénarios électriques travaillés par l’Agence de la transition écologique dans le cadre de son chantier prospectif « Transitions 2050 ». Si les conclusions contredisent les annonces d’Emmanuel Macron sur le nucléaire, elles rejoignent majoritairement celles de RTE, défendent ses auteurs.

Plus de deux mois après la parution de son imposante étude prospective « Transitions 2050 », l’Ademe n’a toujours pas officialisé son dernier chapitre, celui consacré à l’électricité. Dès le mois d’octobre, Contexte en révélait les hypothèses de travail, indiquant que sa diffusion était reportée « sine die ». L’Agence de la transition écologique a ensuite annoncé sa parution en janvier et puis plus rien…

Le 11 février dernier, Mediapart a révélé les grandes lignes d’une version de travail très aboutie, que Contexte publie dans son intégralité. Selon nos confrères, le gouvernement aurait reporté sa parution pour ne pas contredire la communication présidentielle sur la relance du nucléaire, intervenue la veille à Belfort (relire notre article).

« C’est plus une nécessité d’approfondir l’exercice », rétorque une source à Contexte […]


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Journal de la COP26

La 26 conférence internationale pour le climat a réuni près de 50 000 personnes à Glasgow, au Royaume-Uni, du 31 octobre au 13 novembre. Pour Contexte, j’ai chroniqué son quotidien, des premières annonces tapageuses à la résignation finale.

COP26 : ce qu’il faut attendre (ou pas) de la conférence sur le climat

À la différence de celle de Paris, la rencontre de Glasgow ne se terminera pas par un accord, mais par une somme d’actions et de décisions qu’il faudra comptabiliser. Contexte fait le point sur les sujets à surveiller de près.

Journal de la COP26, épisode 1 : des paroles mais peu d’actes

L’ouverture, ce week-end, de la 26ᵉ Conférence internationale pour le climat, doublée d’un sommet du G20, a donné le coup d’envoi de deux semaines cruciales pour la lutte contre le changement climatique. Dans son journal de bord, Contexte chronique les premiers jours, très politiques. De nombreuses prises de parole et quelques annonces fortes n’ont pas encore vaincu le pessimisme ambiant sur les chances de succès.

Journal de la COP26, épisode 2 : un soupçon d’optimisme

Les chefs d’État ont quitté la conférence de Glasgow, laissant derrière eux une traînée d’annonces et un esprit plutôt constructif alors que les négociations démarrent. Contexte fait le point dans le nouvel épisode de son journal de bord.

Journal de la COP26, épisode 3 : une journée pleine d’énergie

Au quatrième jour de la conférence climat, des annonces significatives ont marqué le secteur de l’énergie, mais les discussions se recentrent progressivement sur les négociations plus techniques concernant la mise en œuvre de l’accord de Paris.

Journal de la COP26, épisode 4 : derrière l’écran de fumée

La conférence de Glasgow entame sa deuxième semaine. L’euphorie des annonces se dissipe et les négociations formelles se poursuivent. Les ministres, attendus les 9 et 10 novembre, tenteront de débloquer les points les plus compliqués.

Journal de la COP26, épisode 5 : le calme avant la tempête

Au dixième jour de la conférence, la diplomatie climatique semble ronronner. Mais en apparence seulement, car les parties fourbissent leurs armes en prévision d’une accélération, dans les dernières heures du temps réglementaire.

Journal de la COP26, épisode 6 : la dernière ligne droite

La tension est désormais palpable dans les longs couloirs du Scottish Event Campus de Glasgow. La Conférence, censée s’achever ce soir, jouera à coup sûr les prolongations.

Journal de la COP26, épisode 7 : mention passable

La conférence de Glasgow s’est terminée le 13 novembre à l’issue d’une folle journée de prolongations, dans un mélange de soulagement et d’incrédulité. Les textes adoptés permettent quelques avancées, sans être en phase avec l’urgence climatique.

[Info Contexte] Scénarios électriques : les hypothèses de l’Ademe bousculent le jeu

Alors que RTE dévoilera lundi 25 octobre le détail très attendu de ses scénarios électriques à l’horizon 2050, Contexte publie les hypothèses travaillées en parallèle par l’Agence de la transition écologique. La sobriété y est parfois très poussée, plus que chez RTE ou négaWatt. Le nouveau nucléaire, lui, l’est beaucoup moins.

Pendant que RTE travaillait, à la demande de l’exécutif, sur la planification des futurs électriques de la France (relire notre article), l’Ademe a lancé en 2019 son propre chantier « Prospectives, énergies, ressources 2050 ». Transversale, sa cartogropahie va « des sols au système électrique, en passant par l’industrie, les bâtiments ou encore la mobilité », et comprend même « une évaluation des ressources (matières, biomasse, sol notamment) », comme l’explique l’Agence de la Transition écologique sur son site internet.

L’ensemble de ses travaux devraient être publiés le 15 novembre prochain, à l’exception notable du volet électricité, reporté sine die, selon les informations obtenues par Contexte.

Est-ce parce que la version de travail, que Contexte publie, offre une vision différente de celle de RTE sur des points sensibles tels que le niveau de consommation et la place du nouveau nucléaire ?

Ce n’est en tout cas pas la première fois que l’agence bouscule la doxa gouvernementale. La…

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Agriculture : le label bas carbone trouvera-t-il son public ?

La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a promis de « dynamiser » ce dispositif de compensation carbone en l’élargissant notamment à de nouveaux projets agricoles. Mais les écueils sont nombreux et l’accueil encore réservé.

Le 26 août dernier, Barbara Pompili a décidé de faire sa rentrée sur le sujet du label bas carbone. De passage dans la forêt de Malbosc, en Ardèche, elle a arpenté une parcelle dont le reboisement a été financé par la vente de crédits carbone au groupe La Poste. Son ministère a joué le rôle de tiers de confiance en accordant le label bas carbone à la fois au projet lui-même et à la méthode utilisée (ici le reboisement).

« Depuis son lancement en 2018, le label bas carbone a fait émerger plus de 120 projets, permettant de capturer 300 000 tonnes de CO₂ », s’est félicitée la ministre. La filière agricole représente à elle seule 138 700 tonnes de CO₂ évitées grâce à un seul projet collectif de 302 éleveurs bovins (voir plus bas).

Un dispositif à massifier

Malgré ce satisfecit ministériel, le succès est à relativiser. Car 300 000 tonnes de CO₂ représentent moins d’un millième des émissions annuelles de la France (441 millions de tonnes en 2019). Et les marques d’intérêt pour le label sont encore 

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Déchets nucléaires : l’encombrant dilemme du gouvernement

Comment gérer 350 000 tonnes de matières radioactives sans fragiliser la santé financière – déjà chancelante – d’EDF et de la filière ? Une équation à plusieurs milliards d’euros que l’exécutif devra résoudre dans le prochain plan national de gestion.

L’été s’annonce studieux pour les services du ministère de la Transition écologique chargés de rédiger le 5ᵉ plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR). Le gouvernement s’est en effet engagé à le présenter avant la fin de l’année 2021 pour couvrir la période 2021 – 2025.

Or l’articulation promise « avec les grandes orientations de politique énergétique » promet d’être particulièrement délicate à assurer.

Non seulement parce que la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) a entériné la fermeture d’au moins 14 réacteurs d’ici à 2035, ce qui doit conduire à anticiper une importante quantité de nouveaux déchets.

Mais aussi – et surtout – parce qu’elle a confirmé la disparition d’Astrid de la stratégie nucléaire française. Or ce prototype de réacteur de quatrième génération, censé utiliser des matières radioactives comme combustible, incarnait le dernier espoir de revaloriser plus de 350 000 tonnes accumulées et désormais sans emploi ou presque […]


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Info Contexte – Les communautés d’énergies arrivent dans la réglementation française

Le ministère de la Transition écologique travaille sur un projet de décret visant à simplifier la vie des projets citoyens, tout en évitant d’embarquer des passagers clandestins. Explications.

Centrales villageoises, éoliennes citoyennes, méthanisation partagée… Les installations d’énergies renouvelables détenues et maîtrisées par des riverains et leurs collectivités essaiment en France, avec plus de 200 projets recensés par l’association Énergie partagée.

Malgré des retombées économiques importantes, ces initiatives se heurtent à un cadre de droit complexe et inadapté, pensé pour des entreprises. En 2019, la Commission européenne a souhaité régler ce problème en introduisant les notions de communauté d’énergie citoyenne (CEC) et de communauté d’énergies renouvelables (CER) dans le droit européen, respectivement dans la directive sur le marché intérieur de l’électricité et celle sur les ENR.

Dans la transposition demandée aux États membres, la Commission a exigé à la fois un travail de définition collant aux réalités nationales et la mise en œuvre d’outils spécifiques destinés à garantir le bon développement de ces communautés.

En France, ce travail s’est traduit […]



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Méthanisation agricole : une mise au point proche de la mise au pas

Alors qu’elle a franchi récemment le cap symbolique du millier de méthaniseurs en France, la production de gaz renouvelable, aujourd’hui issue à 70 % des filières agricoles, est au cœur de plusieurs chantiers de recadrage. La démonstration de son intérêt écologique, économique et agronomique est en jeu.

Le 17 février dernier, le Sénat désignait vingt-trois de ses membres pour mener une mission d’information sur le thème de la méthanisation. Leur rapport, attendu pour le 20 septembre au plus tard, a pour objectif de faire le point sur les « enjeux » et les « impacts » de cette filière multiservice, censée répondre à des objectifs aussi variés que la production d’énergie renouvelable, la diversification des revenus des agriculteurs, la valorisation de déchets, le remplacement des engrais chimiques ou encore la redynamisation de certains territoires ruraux. Pour le rapporteur de la mission, l’écologiste Pierre Salmon, il était temps de s’y pencher, ainsi qu’il l’explique à Contexte :

« La méthanisation devient un gros enjeu dans les territoires, c’est pourquoi nous avons voulu interroger la filière de fond en comble. »

Balbutiante au début des années 2010, la méthanisation affiche depuis quelques années des taux d’installations exponentiels. Le nombre d’unités a doublé en trois ans, pour atteindre 1 075 fin 2020, selon le Panorama annuel du gaz renouvelable. 70 % d’entre elles sont des installations agricoles, autonomes ou collectives, et les matières agricoles représentent d’ailleurs 90 % du gisement identifié par l’Ademe d’ici à 2030. Les autres […]

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Énergie dans les logements : l’électricité avant la sobriété

L’exécutif est en train de boucler plusieurs dossiers structurants pour l’avenir énergétique des bâtiments. Mais, par un étrange agencement des priorités, il a mis plus d’ardeur à garantir l’électrification des usages que la baisse des consommations.

« Il faut qu’on arrête d’avoir l’électricité honteuse dans le domaine du bâtiment ! Pour nous, c’est la solution pour réussir l’atteinte de la neutralité carbone à horizon 2050 ! »

Cette ode d’Olivier David à l’électricité décomplexée date de décembre 2019 et du dernier colloque de l’Union française de l’électricité (UFE) organisé en présentiel. Le chef de l’efficacité énergétique à la DGEC a choisi de la déclamer alors que le travail d’élaboration de la future réglementation environnementale des bâtiments neufs (RE2020) entrait dans le dur. Depuis, personne n’a manqué de constater ses remarquables effets. 

Qu’il s’agisse de la RE2020, du nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE) ou encore de l’élaboration de la cinquième période de certificats d’économies d’énergie (CEE), « on a effectivement constaté un parti pris assez net de l’administration en faveur de l’électricité décarbonée », explique à Contexte Étienne Charbit, responsable projet efficacité énergétique au ‎Cler-Réseau pour la transition énergétique. 

Les textes relatifs à ces trois chantiers structurants sont désormais connus et en voie d’être publiés. RTE a d’ailleurs anticipé leurs effets dans son récent bilan prévisionnel sur le système électrique 2021 – 2030, prévoyant que « la part de logements chauffés à l’électricité pourrait ainsi s’approcher de 50 % en 2030 (contre environ 40 % aujourd’hui) ».

Les observateurs sont toutefois nombreux à diagnostiquer […]

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Bâtiment neuf : l’exécutif met la com’ avant les normes

Le gouvernement a dévoilé le 24 novembre 2020 les contours de la future réglementation environnementale pour les logements neufs (RE2020). Si la communication ministérielle insiste sur l’exclusion du chauffage au gaz, de nombreux seuils restent à fixer pour en faire une réglementation ambitieuse.

Annoncée dans la loi Grenelle II de 2010, confirmée dans la loi de transition énergétique de 2015, expérimentée via le label E+C- depuis 2017, la réglementation environnementale entrera finalement en vigueur à l’été 2021.

Le chantier a été long, mais la construction neuve peut désormais entrer dans un nouveau paradigme, ont annoncé Barbara Pompili et Emmanuelle Wargon le 24 novembre : l’idée n’est plus seulement de réduire la consommation d’énergie des bâtiments, mais de viser la décarbonation des énergies et des modes de construction ainsi que de se préparer aux vagues de chaleur de plus en plus récurrentes.

La fin des énergies fossiles en 2024

« Le Haut Conseil pour le Climat a mis en avant l’exemplarité de la Suède dans son récent rapport sur la rénovation énergétique. Ce constat ne peut plaider qu’en faveur d’une future RE2020 ambitieuse », a souligné Barbara Pompili avant de dérouler un panel de mesures censées incarner la « détermination » de l’exécutif.

Pour décarboner l’énergie utilisée, la RE2020 fixe pour la première fois […]


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Électricité verte : quand l’Ademe met les doigts dans la prise

L’Agence de la transition énergétique a voulu créer un label pour s’y retrouver dans la jungle des offres d’électricité « verte ». Le projet détaillé, que publie Contexte, est le résultat d’un difficile travail d’équilibriste entre des intérêts inconciliables. Succès garanti ? Rien n’est moins sûr.

Souscrire une offre d’électricité verte est un « éco-geste » à la mode. D’après le Médiateur de l’énergie, trois Français sur cinq sont prêts à franchir le pas pour accéder en quelques clics à l’une d’une soixantaine d’offres disponibles.

Pourtant, ce que la plupart de ces « consom’acteurs » ignorent, c’est que la plupart des offres ne contribuent pas au développement de nouvelles installations d’énergies renouvelables.

L’Ademe a alerté sur ce malentendu, manifestement entretenu par certains fournisseurs […]

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Energie-Climat : à quoi ressemblera l’après Covid-19 ?

Quelles leçons tirer de la crise sanitaire du coronavirus ? En attendant les futurs plans de relance au contenu plus ou moins carboné, Contexte passe en revue les nombreux avis d’experts publiés sur les effets mitigés, pour l’énergie et le climat, de la pandémie.

Une demande en baisse, des prix en chute libre

Confinement oblige, la baisse d’activité française se ressent sur la demande en énergie : -15 % en moyenne pour l’électricité, idem pour le gaz. Le phénomène est également européen et devrait s’amplifier à mesure que l’épidémie se propage. Résultat, les prix de gros décrochent : -40 % sur Epex Spot depuis fin février. Corrélés à ceux du pétrole, les cours du gaz subissent en outre le choc d’offre lié à la guerre des prix entre l’Arabie Saoudite et la Russie.

« De façon concomitante, le prix de la tonne de CO2 s’effondre sur le marché européen », observent Jacques Percebois et Boris Solier, chercheurs associés à la chaire Économie du climat, dans une tribune sur Connaissances des énergies. « Bien que la production électrique française soit décarbonée à plus de 90 %, cela devrait renforcer la baisse des prix de gros du fait des interconnexions avec les autres pays d’Europe de l’ouest plus émetteurs de CO2. »

Des énergéticiens touchés au portefeuille

Les premiers touchés seront les producteurs et fournisseurs d’énergie. Ce d’autant plus que […]


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Entretien – Municipales : les raisons de l’inaction climatique locale

Les communes disposent de larges compétences pour mener une politique climatique locale. La course à l’attractivité, l’instabilité de la réglementation, l’absence de motivation ou le désengagement de l’État les empêchent de les exercer pleinement, explique à Contexte François Bertrand, chercheur à l’université de Tours.

François Bertrand est chercheur spécialisé en aménagement du territoire au centre interdisciplinaire Cités, territoires, environnement et sociétés (université de Tours/CNRS). Il étudie depuis 2005 l’émergence et l’intégration de la question climatique dans les politiques locales.

En quoi le bloc communal est-il un échelon pertinent pour mener une politique climat ?

Du fait de sa proximité avec les citoyens, il permet de donner à voir une écologie concrète dans un contexte de défiance vis-à-vis des élites.

Ensuite, les collectivités sont directement à l’origine de 15 % des émissions sur leur territoire et si l’on intègre les effets indirects de leurs orientations, ce taux grimpe à 50 %. Les récentes évolutions législatives – loi de transition énergétique ou de la réforme territoriale – leur ont donné de nouvelles compétences en matière de politique énergétique. Elles ont donc la main sur de gros postes d’émissions de gaz à effet de serre : transports, bâtiments, déchets, énergie.

Quels sont les leviers d’action à leur disposition ?

Ils sont nombreux et potentiellement très puissants. Pour commencer, […]

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Municipales et climat : derrière les discours, un bilan bien court

L‘écologie et le climat ont indéniablement acquis une place de choix dans les programmes et les sondages d’opinion élaborés à l’occasion des municipales 2020. Pour autant, l’affichage politique et les quelques actions exemplaires ne suffisent pas à masquer l’absence de mise en place, durant le mandat qui s’achève, d’une véritable « écologie territoriale ».

À Reims, le maire sortant Arnaud Robinet (LR) vise la neutralité climatique à horizon 2040, soit dix ans avant l’objectif national. Même programme à Vannes pour le candidat de l’opposition, Simon Uzenat (DVG). À Paris, la maire sortante Anne Hidalgo (PS) promet de planter un arbre à chaque naissance, tout comme la candidate RN Françoise Grolet, qui se présente à Metz…

Des prérogatives, mais pas d’ambitions

De façon inédite, la campagne des élections municipales 2020 a révélé la volonté unanime d’empoigner le défi climatique, au point de défendre des mesures similaires d’un bout à l’autre de l’échiquier politique.

Une fois aux manettes dans les communes et intercommunalités, les élus disposeront de « leviers d’action nombreux et potentiellement très puissants » pour changer la donne, comme […]

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Rénovation énergétique : une tentative pour sortir le service public de l’habitat du flou

En germe depuis 2013, le service public dédié à la performance énergétique de l’habitat (SPPEH) peine à se concrétiser. Depuis le début de l’été, le débat se cristallise autour du mode de financement voulu par l’État, mais la clarification de ses missions continue, elle aussi, de faire défaut.

L’avenir du service public de la rénovation énergétique sera-t-il fixé à la rentrée ? En tout cas, il a fait un brusque retour dans l’actualité le 9 juillet. La DGEC a soumis au Conseil supérieur de l’énergie (CSE) un projet d’arrêtécréant un nouveau […]

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Dunkerque : les six leçons de l’appel d’offres éolien en mer

François de Rugy a désigné, le 14 juin, le groupement EDF-Innogy-Enbridge pour construire un parc éolien de près de 600 MW au large de Dunkerque, à un prix « inférieur à 50 €/MWh » sur 20 ans. Contexte dresse le bilan de cet appel d’offres, convoité par sept groupements concurrents, majeur pour l’essor de cette énergie renouvelable en France.

  1. Il y a bien un avant et un après Dunkerque

Lors de la présentation, en début d’année 2019, du projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), la filière française a été unanimement déçue par le manque d’ambition du gouvernement concernant l’éolien en mer, posé et flottant. Plusieurs candidats à l’appel d’offres de Dunkerque avaient alors promis que les résultats le feraient changer d’avis.

« Nous proposerons des prix similaires aux autres énergies renouvelables terrestres », avait ainsi promis Vincent Balès, de WPD Offshore (candidat au côté de Vattenfall et CDC). De son côté, le consortium Moulins de Flandres (Shell/Deme/Quadran Énergies Marines) indiquait avoir déposé une offre « neutre pour les finances d’État ».

Le 12 juin, le Premier ministre, Édouard Philippe, leur a donné raison en confirmant l’augmentation du rythme des appels d’offres pour le posé à 1 GW par an de 2020 à 2024.

2. Un prix bas, peut-être un record

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Chauffage électrique : nouveau casse en vue pour le « gang des grille-pain »

En pleine préparation de la réglementation environnementale 2020 du bâtiment, l’administration a transmis une « note de cadrage » aux acteurs du secteur. Des considérations apparemment techniques créent l’avantage aux solutions électriques (peu efficaces) par rapport aux autres sources d’énergie pour chauffer les futurs bâtiments.

L’élaboration de la future réglementation environnementale 2020 du bâtiment réactive l’éternel bras de fer entre partisans du chauffage au gaz et défenseurs de l’électrique, caricaturés par les premiers sous l’appellation de « gang des grille-pain ».

Dans une « note de cadrage » communiquée aux acteurs du secteur avant une réunion, le 11 avril, la DGEC aborde la révision du coefficient énergétique de l’électricité ainsi que la méthode de calcul des émissions de carbone induites. Deux sujets aussi indigestes que cruciaux […]

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Coup de chaud sur le marché des CEE

Le marché des certificats d’économies d’énergie (CEE) s’est tendu en 2018. Pour éviter une hausse des prix de l’énergie sans revenir sur des objectifs ambitieux, l’État tâche de libérer de nouveaux gisements d’économies d’énergie.

Principal outil de maîtrise de l’énergie en France, le dispositif des CEE redouble d’ambition depuis le 1er janvier 2018. Pour la quatrième période triennale, les revendeurs d’énergie ont l’obligation de justifier d’économies d’énergie réalisées à hauteur de […]

 

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RTE se plaint du manque de fiabilité de l’effacement

Le gestionnaire de réseau déplore la moindre fiabilité des effacements de consommation pour l’équilibrage du réseau par rapport aux moyens de production. Justement, la concertation est en cours pour définir les règles du prochain appel d’offres « effacement ».

Les mots sont sévères et les chiffres accablants. Dans son dernier diagnostic sur la sécurité d’approvisionnement de la France en électricité, RTE égratigne sérieusement la filière effacement, donnant même l’ « alerte sur la fiabilité de ce levier et sur sa contribution à la sécurité d’approvisionnement ».

En 2017, plus des trois quarts des opérateurs d’effacement actifs auraient été concernés par des « défaillances d’ampleur significative lors des activations de leurs offres », selon le gestionnaire de réseau. « Début 2018, des refus d’activation de l’ordre de 50 % de la capacité contractualisée ont été constatés. »

En tout, quelque 2 700 MW d’effacement sont théoriquement mobilisables, mais…

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