​Face au changement climatique : ces fausses bonnes idées qui ont la cote

La lutte contre le changement climatique a aussi ses mauvais génies. Leurs idées sont souvent séduisantes mais ne servent qu’à faire diversion.

Le constat scientifique est désormais sans appel : pour espérer conserver un monde vivable, il est grand temps d’inverser vite et bien la courbe de nos émissions. A force de petits pas, la tache est devenue titanesque, comme l’a rappelé le Groupement intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) en avril dernier. Son sixième rapport prescrit une trajectoire au cordeau pour limiter la casse à 1,5°C de réchauffement global : pic mondial des émissions avant 2025, division par deux d’ici à 2030 et neutralité carbone en 2050… Mais alors qu’il faudrait prendre des arbitrages drastiques pour y arriver, l’espace de décision est de plus en plus encombré par des solutions inefficaces voire contre-productives. Elles ne sont pas toujours faciles à distinguer tant le champ lexical de l’environnement a été perverti : même les mots « durable » et « responsable » sont devenus suspects, surtout lorsqu’ils escortent d’autres épithètes idéalistes tels que « zéro-émission », « eco-responsable » ou encore « bon pour le climat ».

Faire diversion

Mais certaines caractéristiques communes permettent toutefois de démasquer les entourloupes. Pour commencer, un coup d’œil à leurs auteurs […]

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