Comment le Royaume-Uni a remplacé le charbon par l’éolien en mer

Après deux siècles d’addiction au charbon, l’île a pu fermé mines et centrales en un temps record grâce au développement des énergies renouvelables. Son choix de parier en particulier sur l’éolien en mer est aujourd’hui plus que jamais conforté par la crise du gaz.

1,8 % : c’est la part de l’électricité britannique qui a été produite en 2020 par les trois dernières centrales à charbon du pays. Trente ans plus tôt, l’extraction du minerai représentait plus de 70% de l’approvisionnement, et encore 40% en 2012. Dans un premier temps, la substitution s’est faite au profit des centrales à gaz, qui émettent tout de même deux fois moins de CO2 que le charbon. Mais depuis une décennie, ce sont les énergies renouvelables qui ont intégralement pris le relais : elles ont assuré 43,2% de la production électrique en 2020, contre 35,7% pour le gaz et 16% pour le nucléaire. « Il faut dire que l’introduction en 2013, d’une taxe carbone de 18£ (20€) prélevé sur chaque mégawattheure d’électricité carbonée a eu un effet radical », constate Nicolas Berghams, chercheur à l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri). Parmi les spécificités de la transition énergétique britannique figurent la conversion à la biomasse de nombreuses centrales à charbon mais aussi et surtout un pari précoce sur […]

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