Avec la flambée des prix à la pompe, les application de partage des trajets connaissent des hausses de fréquentation record. Mais l’implication des employeurs et des collectivités reste nécessaire pour changer la donne.
Alors que trois Français sur quatre se rendent au travail seuls dans leur véhicule, la flambée des prix à la pompe a déjà poussé bon nombre d’entre eux à chercher des économies rapides. Parmi elles, le partage des trajets pendulaires entre voisins ou collègues est en pleine explosion : sur le site de l’Observatoire national du covoiturage, quelque 400.000 trajets ont été recensés au mois de mars 2022. C’est cinq fois plus qu’il y a un an.
La vingtaine de start-up derrière les applications de mise en relation sont elles aussi en surchauffe : les «lignes» covoiturage développées par Ecov ont enregistré une multiplication par cinq de la fréquentation « pour atteindre des niveaux bien supérieurs à la situation pré-Covid », assure Thomas Matagne, son président fondateur. « En un mois, les trajets ont augmenté de 70 % et les inscriptions ont presque doublé », illustre de son côté Joachim Renaudin, chez Karos, qui vient de franchir la barre des 600.000 usagers. « Surtout, les demandes d’entreprises ont été multipliées par dix », explique le responsable des partenariats. Mises sous pression par leurs salariés, les entreprises veulent désormais « aller vite » pour rattraper des années de petits pas en la matière. |…]
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