L‘écologie et le climat ont indéniablement acquis une place de choix dans les programmes et les sondages d’opinion élaborés à l’occasion des municipales 2020. Pour autant, l’affichage politique et les quelques actions exemplaires ne suffisent pas à masquer l’absence de mise en place, durant le mandat qui s’achève, d’une véritable « écologie territoriale ».
À Reims, le maire sortant Arnaud Robinet (LR) vise la neutralité climatique à horizon 2040, soit dix ans avant l’objectif national. Même programme à Vannes pour le candidat de l’opposition, Simon Uzenat (DVG). À Paris, la maire sortante Anne Hidalgo (PS) promet de planter un arbre à chaque naissance, tout comme la candidate RN Françoise Grolet, qui se présente à Metz…
Des prérogatives, mais pas d’ambitions
De façon inédite, la campagne des élections municipales 2020 a révélé la volonté unanime d’empoigner le défi climatique, au point de défendre des mesures similaires d’un bout à l’autre de l’échiquier politique.
Une fois aux manettes dans les communes et intercommunalités, les élus disposeront de « leviers d’action nombreux et potentiellement très puissants » pour changer la donne, comme […]