L’éolien en mer est encore soumis à un développement erratique et bridé en France, même si le troisième appel d’offres, à Dunkerque, confirme d’évidents progrès.
Il ne reste plus que quelques semaines avant de connaître les résultats du troisième appel d’offres éolien en mer à Dunkerque. Plus de deux ans après le lancement de la procédure et cinq ans après l’attribution des derniers projets français (au Tréport et à Noirmoutier), la filière joue gros : « Dunkerque doit matérialiser la compétivité de l’éolien en mer français », explique Matthieu Monnier, responsable du Pôle Industrie, Offshore chez France Energie Eolienne. A priori, c’est bien parti puisque « Dunkerque sera peut-être le premier projet offshore sans subventions en France », selon le ministre de la Transition énergétique et solidaire, François de Rugy. La Commission de régulation de l’énergie a les offres en main depuis le 15 mars dernier et devrait transmettre son avis au ministère début mai : « tout le monde va être surpris par le prix », prédit Jean-François Carenco, son président.
Dunkerque sur de bons rails
Outre des progrès industriels évidents, la chute des prix est également à mettre sur le compte de […]
>> Lire l’intégralité de l’article dans le Journal de l’Éolien (Avril-mai-juin 2019)